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et dans les « Spéciales » de l’IGN :
Découvertes régionales, celle de la Lozère (1/100 000)
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Le Bès abrite une belle population de truites fario, à la robe sombre, peu pigmentée, très combatives.
Une proportion intéressante de poissons atteint une taille moyenne de 30 cm dans la partie intermédiaire et aval.
Quelques beaux spécimens sont pêchés chaque année au vairon manié ou à la mouche sèche, à l’occasion des grandes éclosions de la mouche de mai qui, à cette altitude, ont lieu tardivement (fin juin). Mélangées aux truites, sont présentes l’ensemble des espèces de cyprinidés d’eaux vives dont les vairons et goujons en densité bien suffisante pour ne point décevoir la fragile patience des jeunes pêcheurs.
Pour les amateurs de sensations fortes, il convient de noter la présence de brochets dans les parties calmes et plus profondes de la rivière, venus des quelques lacs de l’Aubrac qui communiquent avec le Bès.
Parcours amont
Du signal de Mailhebiau où il prend sa source à 1440 m d’altitude jusqu’à quelques centaines de mètres en amont de la RD 900 qui relie Nasbinals à Marvejols, le Bès est un ruisseau au cours alternativement chahuté par les blocs granitiques et calmé par les traversées en méandres de zones humides.
Les pêches au toc, au ver ou aux larves, à la surprise avec des insectes naturels, sont les plus pratiquées.
Parcours intermédiaire
De sa rencontre en amont avec la RD900 jusqu’au village de La Chaldette (station thermale), le profil plus large de la rivière permet pleinement la pratique de l’ensemble des pêches à la truite au toc, aux leurres artificiels (cuillère, rapala), au vairon manié, à la mouche.
Le Bès devient, ici, une très belle rivière au caractère plutôt placide propice à la mouche artificielle (à l’exception de la nymphe à vue, en raison de la turbidité de l’eau), les grands moments étant les périodes d’éclosion de la grande éphémère et de fortes eaux au printemps, favorables à la mouche noyée.
Parcours aval
Du village de La Chaldette jusqu’à son embouchure dans la retenue de Grandvals, le Bès, en s’enfonçant dans des gorges granitiques, prend un caractère plus capricieux et torrentueux.
En aval du village de Saint-Juéry et jusqu’à la centrale du Vergne, zone où la rivière est en débit réservé, l’accès au cours ainsi que la remontée des gorges sont difficiles, voire dangereux ; il convient de ne pas s’y aventurer seul.
Les techniques de pêche sur ce dernier parcours sont les mêmes que celles évoquées pour le parcours intermédiaire, avec une mention particulière pour la pêche au vairon manié, dans les gouffres profonds.
Quelle que soit la technique de pêche pratiquée, le pêcheur devra profiter des temps couverts, même froids, des vents d’ouest à nord-ouest et de débits moyens à forts pour espérer séduire les truites du Bès.
Il devra veiller à s’équiper de semelles anti-dérapantes pour pratiquer la pêche en marchant dans l’eau car la roche basaltique qui constitue, en partie, le lit de la rivière est extrêmement glissante. Il pourra ainsi profiter d’intenses moments de “pêche liberté” au coeur de ce vaste plateau de l’Aubrac.
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