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et dans les « Spéciales » de l’IGN :
Découvertes régionales, celle de la Lozère (1/100 000)
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Les caractéristiques physico-chimiques de l’eau et la relative pauvreté nutritionnelle du milieu font que les salmonidés y sont de taille modeste dans l’ensemble, mais d’une remarquable qualité morphologique.
Quant aux vairons et goujons, ils y prospèrent et leur densité attire à la belle saison des familles entières.
Petite rivière ne dépassant guère les dix mètres dans sa plus grande largeur, le Chapeauroux, classé en première catégorie dans son intégralité, est un cours d’eau intimiste dans un environnement verdoyant, paisible et dans lequel le printemps fait naître une explosion d’espèces florales : y pêcher est un repos de l’esprit !
Parcours amont
De sa source jusqu’au village d’Arzenc-de-Randon, le Chapeauroux est un modeste ruisseau coulant sur un granulat de granit coloré abritant une truite de petite taille.
C’est le domaine de la pêche au toc, au ver ou aux larves naturelles et, à la belle saison, à la surprise à la sauterelle notamment.
Parcours intermédiaire
À Arzenc-de-Randon, le ruisseau s’élargit en perdant de la vitesse au contact des plats pâturages et des zones humides. Durant une vingtaine de kilomètres, la rivière enroule successivement ses méandres jusqu’au pont de Braye. Le Chapeauroux est ici une superbe rivière pour la pêche en mouche sèche de la truite et de l’ombre.
Les pêcheurs au toc ou à la surprise y trouvent également leur compte, contrairement aux pêcheurs aux leurres artificiels qui préfèrent les flux plus rapides.
Parcours aval
À partir du pont de Braye, la pente s’accélérant dans l’ensemble, le cours de la rivière devient plus chaotique.
La vallée se rétrécit nettement et devient gorges, les berges du Chapeauroux se boisent.
La prise d’eau pour l’alimentation du réservoir de Naussac, en amont du village d’Auroux, fait qu’une grande partie de cette zone connaît un débit limité qui s’améliore toutefois à l’Aval Atger à partir de la confluence avec le Grandrieu. Cette restriction du débit rend plus performantes les pêches fines de surface (pêche à la surprise aux insectes naturels ou à la mouche sèche). Les périodes de fortes eaux, au début du printemps, permettent à la pêche au toc et aux leurres artificiels de retrouver leur efficacité.
Deux affluents, plus importants du Chapeauroux méritent toute l’attention du pêcheur utilisant les techniques de pêche à la mouche, au toc, à la surprise ou à l’ultra-léger. Il s’agit de la Clamouse et du Grandrieu qui rejoignent le Chapeauroux, respectivement au pont de Braye et à l’Aval Atger.
Sachez enfin que les poissons de l’ensemble de ces cours d’eau sont très peu actifs par grand soleil. Préférez les jours de temps couvert, voire sombre, les débuts de matinée ou de soirée.
De plus
Comme la grande Allier, dans laquelle il se jette au village de Chapeauroux en limite du département, le Chapeauroux est l’une des rares rivières françaises à abriter les trois espèces salmonicoles, que sont le saumon, la truite et l’ombre. Le saumon, poisson roi, remonte à nouveau depuis quelques années frayer sur la partie basse de cette rivière.
Il parcourt 800 km depuis l’océan et ce n’est pour l’instant qu’un petit nombre qui remonte sur le Chapeauroux, car les obstacles et aménagements restent encore trop nombreux sur la Loire et l’Allier. Ses cousins sédentaires, la truite et l’ombre se maintiennent à un niveau de densité satisfaisant pour notre plus grand plaisir de pêcheur.
Truite Fario
Vairon
Goujon
Chabot
Ombre Commun
Chevesne
Écrevisse Signal
Aussi disponible
Loche Franche